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Une rentrée en douceur avec la littérature : Renée Erdős, une féministe pionnière dans la littérature

« Quand je te quitte mille fois, j’attends ton retour mille fois aussi

Quand je te hais, je te désire quand-même » 1902

Quand ces poèmes ont paru, Renée  Erdős était une jeune femme de 20 ans, venue de nulle part, huitième enfant d’une famille juive orthodoxe de la campagne profonde hongroise. Elle a créé une vraie surprise avec ces poèmes audacieuse et moderne dans la belle lettre sous domination masculine. Elle a écrit du « désir féminine » et de la « femme libre » qui rompe avec le rôle traditionnel de « mère de famille ».  C’était la première écrivaine femme qui a eu tellement de succès qu’elle a réussi de vivre et acheter une belle villa à Budapest. La première aussi, qui a osé de parler si ouvertement de la sexualité. Considérée comme l’écrivaine hongroise la plus érotique, les jeunes filles de classe moyenne ont lu ces romans en cachette pour savoir comment les choses vont après le mariage.

Elle était séduisante, mais son charme ne se trouvait pas dans sa beauté. Les hommes importants de son époque tombaient amoureux l’un après l’autre de cette femme fatale. Son premier éditeur, Károlyi Pfeiffer s’est suicidé avec les poèmes de Renée à la main. Plus tard, son amant célèbre, l’écrivaine Sandor Brody, a également tenté de mettre fin à ces jours. Elle était « trop osé » à l’époque. Elle voulait créer et écrire, et ne pas être apprécié selon ces charmes ou son décolletage.

  1.        Une femme libre

Considéré comme l’écrivaine érotique, des nombreux hommes célèbres de l’époque ont tombé sous son charme de George Sand moderne. Le grand historien Oszkar Jaszi, Szabó Ervin écrivain et Ferenc Molnar était également en amitié proche avec cette femme exceptionnelle.

Elle entretenait une liaison hors mariage avec Sandor Brody, l’écrivain célèbre et beauté masculine de Budapest des années 1900’s. Quand son amant a quitté sa femme et a demandé Renée au mariage elle a refusée la proposition. Elle voulait rester une femme libre. En 1905 quand la relation s’est terminée Brody a tenté de se suicider avec un revolver. Il a survécu. Renée devait payer chère cette liberté. Sous l’influence de son amant délaissé, les revues littéraires ont refusé l’un après l’autre à publier ces textes. Elle s’est retirée en Italie dans un monastère ou elle a pris la religion catholique. Dans sa nouvelle religion il voulait se montrer si pratiquant qu’elle était parfois proche de l’antisémitisme.

  1.        Le foie catholique et la reconversion

Après son reconvertissaient elle a rompu avec ces idées de femme libre : elle a trouvé des prétextes antisémites (qu’elle a pris ensemble comme tendance de sa nouvelle foi) pour expliquer sa rupture avec Brody avec les origines juives de ce dernier.

En 1913, finalement elle s’est mariée avec un historien d’art connu, Fülep Lajos. Bien qu’elle ne fût pas amoureuse de lui, mais lui il était au moins protestant. Après la naissance de sa deuxième enfant son mari l’a quitté. Elle a commencé à écrire des romans et bientôt elle a eu tellement de succès, qu’elle pouvait acheter toute une grande villa bourgeoise à Budapest. En 1926, elle s’est mariée avec son secrétaire. Cela n’était pas un mariage d’amour non plus. Le jeune homme s’occupait de ces affaires pendant qu’elle écrivait. 

  1.        La grande crie (1923)

Un roman dont le titre parle de soi-même. C’est le cri de l’orgasme féminine, c’est le cri qui n’a pas manqué de faire scandale dans un monde où les femmes ont obtenu le droit de vote 5 ans plutôt et où les hommes dominait dans tous les domaines. Ce roman contradictoire présente la vie d’une héroïne qui accepte, après beaucoup de barrière, son destin dans le mariage et dans son rôle de mère. Le roman conclut que les femmes doivent se contenter avec « un autre cri » que le cri de désir, le cri de l’enfant à l’accouchement qui symbolise l’aboutissement de la vie.

Pourtant la présentation de cri du désir a déjà suffisament choqué la presse de l’époque. Selon le critique littéraire célèbre Lajos Hatvan

« Les hommes de l’époque voulait tous connaitre comment la femme moderne parle des hommes. Elle parlait sans tabou de l’homme, de la corp humaine, du désir féminin d’une manière inimaginable avant elle. C’était sa grande nouveauté. C’était son apport à la littérature hongroise ».  

  1.        Les années sombres de la deuxième guerre

La reconversion de l’écrivaine ne l’a pas sauvé de l’impact des loi juifs et de la shoah. A partir de 1938 elle ne pouvait plus publier. Pendant la guerre elle devait se cacher. Elle était cachée par sa fille médecin dans un hôpital. Sa villa a été cambriolé et plus tard servait comme foyer pour les militaires de l’armée rouge. Après la guerre, elle habitait dans un petit appartement modeste. Son deuxième mari l’a quitté aussi en 1944. Elle est morte en 1956 dans un grand isolement et dans l’oubli par les cercles littéraires de nouveau régime qui l’ont considéré comme une « écrivaine de lecture ».

  1.        Son apport pour le féminisme

Elle était une féministe bien avant son époque. La voix de la femme à l’aube du vingtième siècle. Elle a cherché toujours un sens suprême de l’existence dans une période de la décadence. Elle était une passionnée de la philosophie de Nietzche et dans son pas, elle avait la vocation de créer « la femme supérieure » : libre de ces engagements sociaux. Tout ça vers 1900…

Hélas, elle a été rattrapée par les contraintes de la société dans laquelle elle vivait. Après sa reconversion comme catholique, elle a dénié ces poèmes des jeunesses et elle a refusé également ces idées concernant « la femme libre ». Elle s’est mariée et elle a acceptée le sort de la femme traditionnelle. A cause de cette trahison, elle a été placardisée comme « écrivaine de lecture féminine » par le régime communiste. Après 40 ans de communisme, la littérature hongroise moderne la connait toujours très peu. Une écrivaine oubliée injustement.

La George Sand magyar avait un vrai apport dans le féminisme, car elle a promu dans ces ouvres l’idée d’une héroïne féminine « une femme nouvelle ». Elle écrivait, elle rêvait audacieusement des femmes libres qui disposent un métier et qui ne se contentaient pas avec les rôles traditionnels. Une femme qui assumait aussi ces désirs sexuels et son corp.

 

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