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Bonsoir à tous et à toutes,
C’était une journée bien chargée d’émotions et de surprises. Ce matin, j’ai reçu une décision négative pour le financement d’une formation que je souhaitais commencer prochainement. Ensuite, vers 10.00 du matin, comme évoqué dans mon post précédant, j’ai reçu une lettre recommandée qui est une convocation pour un entretien préalable du licenciement…
A midi j’avais un rendez-vous avec le « Professeur » expert de PMA dans son cabinet. Il m’a à peine commencé à examiner et il a annoncé que ma stimulation ne marche pas super bien…. Je n’ai que 10 follicules qui sont très petites : il y en a 4 qui mesurent environs 10 mm et les autres sont entre 7-8 mm. Il m’a proposé d’augmenter les doses qui sont déjà bien très forts selon lui… Je vais donc passer à 3 ampoules de Pergoveris chaque soir. Quand concernant mon employeur, il a rédigé un certificat médical concernant mon traitement médical et une éventuelle hospitalisation prochaine. Avec ce certificat, je ne pourrais pas être embêté avant deux semaines… !
Ensuite desque je suis retournée à la maison, j’ai transféré mes résultats d’échographie à la clinique. Pas de réponse immédiate…Ensuite, je file à la pharmacie pour passer la commande aux boites d’hormones et acheter des seringues qui manquent…
Et ensuite, je vais voir ma copine qui habite à l’autre bout de région parisienne. Elle a eu une petite fille, magnifique au mois de janvier que je n’ai pas encore eu la chance de rencontrer. J’ai fait donc connaissance avec la merveilleuse petite fille et j’ai été tellement et vraiment rassurée quand à concernant mon projet de maternité ! Nous ne sommes pas vu depuis des longs mois, elle était encore au milieu de sa grossesse… On s’est papotés, bref le temps s’est enfilé rapidement….
Mes gynécologues ne sont pas d’accord pour ma stimulation, mais comment faire ?
Le « Professeur » parisien qui me suit a donc proposé d’augmenter les doses et refaire un contrôle vendredi. Il me dira vendredi si ma stimulation est suffisante pour faire la ponction « pour ne pas perdre mon argent… ».
La clinique espagnole, m’a renvoyé le devis à nouveau, cette fois-ci enfin incluant le DPI. Ils m’ont également demandé d’envoyer par la poste le consentement signé… A quoi bon cette méfiance ?
Par contre, je n’ai pas de réponse de leurs parts, concernant le dosage de ma stimulation…. Pendant un longue moment aucune réponse…Et ensuite, il me propose contrairement à la proposition de Professeur français de rester sur les mêmes doses et faire un contrôle samedi.
Comment faire maintenant ? A quel médecin je dois croire. Le Professeur français st bien réputé, mais il n’a pas le droit de faire des actes médicaux sur moi. Le médecin espagnol, je n’en sais rien, mais c’est elle qui suit « officiellement » ma stimulation.
Bien évidemment, si je n’ai pas suffisamment d’ovocytes pour mon âge, je vais arrêter le protocole selon les conseils du Professeur. D’ailleurs, je ne veux pas que cette stimulation soit raté et samedi J8 de la stimulation il est un peu tard pour rattraper le coup. De coup, j’ai décidé de suivre le « Professeur » français.
Sous la double contrainte : licenciement - PMA
Bien évidemment, je suis aussi en plein réflexion pour envisager mon avenir vue la double contrainte imposer par mon employeur et par la réussite de mon traitement de PMA. Comment sortir de cette situation ? J’ai bientôt 41 ans et même si je tombais enceinte immédiatement j’aurais un bébé à l’âge de 41 ans et demi… Je ne ferais pas une maman jeune alors. Par ailleurs, en cas de grossesse, il est impossible de me licencier : pendant toute la durée de la grossesse, pendant le congé de maternité et encore après pendant une période de protection….
Est-ce que c’est plus raisonnable de décaler mon projet encore, par exemple congeler tous les embryons et les transférer quand je trouve un nouveau travail ? En regardante le bébé de ma copine, je n’ai pas vraiment envie de choisir cette solution…