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L’émotion des enfants et des adultes

J’ai reçu plusieurs remarques qui me reproche que je parle abondamment des efforts pour devenir maman, mais je parle très peu de la maternité en soi-même. J’avoue, que j’ai du mal à visualiser dans le quotidien aujourd’hui la maternité. Dans mon entourage proche il n’y pas beaucoup de petits et je suis plutôt entourée par des ami (e)s célibataires et / ou pseudos célibataires et souvent sans enfants. Ou bien j’ai des amis qui ont des enfants et qui vivent loin de chez moi et en conséquence je les rencontre moins souvent.

Le seul enfant dans ma famille proche est mon neveu. Il a   4 ans et vit en Hongrie avec ma sœur. On fait des conversations en Skype quasi chaque semaine, mais dans le quotidien je reste éloigné de lui et de son éducation.

Je ne fuis pas des enfants, c’est juste le hasard que dans mon entourage il n’y en a pas. Avec mes démarches actuelles, je suis sensée d’avoir de plus en plus d’amies qui sont enceintes et / ou des mamans heureuses avec des bébés.  

En ce moment, desque je vois un bébé dans mon entourage, j’essaye de le prendre dans mes bras. Et finalement, cela vient tout naturellement. Tout comme jouer avec mon petit neveu quand je suis en Hongrie.

Un livre sur l’émotion des enfants et des adultes

Je voudrais vous recommander le livre du psychothérapeute, Isabelle Filliozat, « au cœur des émotions de l’enfant ».

J’ai été élevé, comme beaucoup d’enfant dans les années 80-s, par les parents très autoritaires, qui m’ont « éduqué » (imposer leurs opinions) au lieu de me comprendre et élever. Quand je suis arrivée en France, j’ai toute de suite compris que l’approche de l’éducation est tout à fait différente dans ce pays. L’enfant est considéré, comme un individu qui a sa propre volonté et sa personnalité. Au lieu de lui donner des règles claires à suivre, ils sont écoutés et l’adulte s’adapte à ces besoins. A l’âge de 21 ans, suite à mon éducation, j’avais des barrières à franchir pour devenir une personne autonome, alors que mes camarades aux études étaient déjà des personnes très sûr de soi et indépendantes même si techniquement ils disposaient moins de connaissance que moi. Effectivement ma maman à l’époque était une adepte du fameux manuel de Dr. Spock concernant la santé et l’éducation de l’enfant. C’était une sorte de bible pour elle, que je peux encore retrouver sur les étagères de mes parents sans aucun problème. Bien que Spock ait été un pionnier de l’humanisation de la relation parent – enfant dans les années cinquante, ma psychologie a beaucoup développé depuis.

Filliozat vous apporte cet autre regard sur la relation parent -enfants, basées sur la compréhension et l’interprétation des sentiments. Elle parle des choses limites banales, qui ne sont pourtant pas évidentes dans la pratique : comme l’application de l’intelligence émotionnelle dans les relations et l’écoute de soi et de l’autre. Elles invitent dans son livre dans un démarche avec l’objectif de poser des questions concernant nos enfants et nous-mêmes, pour pouvoir donner des réponses individualisées…

« Quel est son vécu ? », « Qu’est-ce qui est important ? », « Quel est mon objectif ? » « Quels sont les besoins de chacun ? »

Certaines situations semblent être « déjà vu ». Qui n’aurait pas engueulé son bambin pour une petite bêtise ? Alors que finalement, la bêtise en soi-même n’était pas si grave. Au lieu de lui montrer l’importance qu’on accorde à ces sentiments. Un enfant a besoin d’être aimé et il éprouve un grand besoin de stabilité sentimentale.

Filliozat nous invite aussi à faire un travail de réflexion sur nos propres blessures d’enfance et nos propres limites, pour ne pas faire subir à nos enfants par peurs les mêmes comportements. Les parents qui rentrent toujours tard car ils ont peur de se confronter aux émotions de leurs enfants… Des parents qui abandonnent leurs bébés tous petits avec des autres pour partir en voyage…

Un adulte - qui a compris et soigné ses propres blessures de jeunesse - peut devenir un meilleur parent pour ces enfants.

Et je suis convaincue que l’âge et l’expérience de vie aident également pour devenir un parent plus compréhensible et patient. Allez, GO les mamans trentenaires et quarantenaires !

 

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