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Cela est mon premier post, je souhaiterais préciser les motivations pour mener mon projet de maternité toute seule.
Je suis une femme de 40 ans, on me dit jolie, intelligente et cultivée…Je vis seule et je suis célibataire depuis 7 ans. Pour des raisons évidentes, pour le moment, je souhaiterais garder mon incognito… Néanmoins, je vous promets, si mon projet aura abouti et je suis enceinte de trois mois, j’assumerais mon identité avec ma photo.
Ma vision et mon projet concernant des relations de couple :
Avant avoir lancé dans ce projet, j’ai bien évidemment, vécu une vie à deux aussi , comme toute le monde 😊. Mais les choses n’ont pas bien fonctionné avec mon fiancé.
Aujourd'hui, je préférais vivre en couple heureux et avoir un enfant toute naturellement avec mon conjoint. Néanmoins, le destin voulait autrement. Malgré des nombreuses rencontres via des sites de rencontres, des applications, mes nombreuses activités artistiques et ludiques je n'ai pas réussi à aboutir à un couple heureux dans le domaine amoureux… Je n'aime pas les relations amoureuses à moitié et je ne voudrais pas me mettre en couple juste pour avoir des enfants avec cette personne.
Mon style de vie
Je suis une jeune cadre, qui travaille dans une grande société du secteur financier.
Ma vie sociale a été très riche ces dernières années. Je fréquentais un cours d’écriture dans des ateliers de Paris, j’étais également une habituée das salles de danses latines. En même temps, j’ai un cercle d’amis assez étendu. Ces dernières années, surtout j’ai fréquenté des réseaux d’expatriés installés à Paris (Internations, Meetup) car je sens la vibration et l’envie de connaitre les gens issues d’horizons et de cultures différentes. Moi-même je suis d’origine étrangère (Hongrie), même si je me sens parisienne au bout de 15 ans et demi de vie à Paris…A une époque , j’ai également beaucoup fréquenté la vie nocturne parisienne, j’ai participé à des afterworks… Aujourd’hui, cela m’arrive encore, mais beaucoup plus rarement de faire des afterworks…
Projet de maternité : maintenant ou jamais
J’ai toujours imaginé ma vie en famille et avec des enfants. Ce sont des choses qui ont été des évidences pour moi et qui est devenu un combat quasi impossible aujourd’hui et pour des raisons légales.
Je me suis séparé à 33 ans. C’est l'âge ou les cadres moyens parisiens font leurs premiers ou voir deuxième bébé. A ce moment, j’étais dans un état d’esprit en disant « Tant -pis. Le pire de cas, il existe des cliniques en Espagne, qui proposent aux femmes seules la possiblité de devenir maman »…. Car en France, selon la loi de bio-éthique, le PMA n’est pas authorisé que pour les couples hétérosexuelles pouvant justifiés 2 ans de vie communs ou bien des couples mariés…
Néanmoins, à cette époque -là, j’aurais jamais pensé qu’un jour je n’aura pas hélas autre choix pour devenir Mama….
Ensuite, je suis sorti avec des nombreux hommes en cours de divorce ou célibataires éternels ou des cas sociaux…. Ensuite avec d’autre hommes mais j’ai tombé en série sur les hommes qui vivait à l’étranger, qui n’était pas sérieux ou bien qui ont été déprimé…(je penses que c’est un sujet toute à fait à part : pourquoi il est si difficile de trouver un partenaire de qualité à cette age-là ?)….Hélas, j’ai également cumulé les difficultés personnels avec des problèmes professionnels, qui n’a pas simplifié non plus l'accomplissement dans ma vie privée.
Enfin, après mon 39ème anniversaire, j’ai dit stop ! C’était en septembre 2015. Et en même temps, l’opportunité est venu vers moi sur un plateau : l’une de mes copines - quelques années plus jeunes que moi - m’a parlé de son discussion avec son gynécologue. Elle lui a posé des questions, si elle ne voulait pas faire un enfant avec un papa anonyme….? Quand ma copine m'a raconté cette histoire, j'étais toute de suite interessée et j’ai pris rendez-vous avec ce gynécologue. J’ai passé à la réalisation, car j’ai compris que plus tard, je n’aurais pas le choix. Je ne voulais pas risquer de ne pas avoir d’enfants juste à cause de l’horloge biologique…. Tout ca malgré du désaccord de mes parents , qui sont assez conservateurs et qui vivent loin de moi en Hongrie….
Et oui, hélas malgré les croyances populaires, la fertilité d’une femme après 35 ans baissent rapidement et à 39-40 ans c’est le dernier moment pour faire un bébé avec ces propres ovules. (et encore... cela ne marche plus à cette âge-là pour toute le monde…).
Mes premiers pas au PMA
Suite aux conseils de ce gynécologue, j’ai pris rendez-vous dans l’un des cliniques principaux à Barcelone. Ensuite, j’ai décidé de faire un traitement avec un autre clinique à Madrid. Le résultat ? 3 traitements de stimulations, donc 2 traitements pour congeler mes ovocytes (je garde toujours l’idée de rencontrer quelqu’un plus tard et faire un bébé tardivement avec cette personne)…. et un traitement de FIV. La clinique m’a proposé une méthode très-très sélective : laisser les embryons jusqu’au 5 jours (stade blastocyde) dans la cuvette et effectuer également un diagnostic préimplantatoire pour analyser les chromosomes des embryons. Car vers 40 ans, seulement 38-40% des embryons sont génétiquement corrects. C'est la cause des avortements fréquents à une âge élevée….
Bref, mon premier FIV, qui a été suivi par deux transfert d'embryons congelés n’ont pas abouti, pourtant sur papier j’ai une très bonne fertilité.
Le donneur
Comme toute le monde, j’ai beaucoup fantasmé au début concernant le donneur. Finalement avec de recul l’anonymat de cette personne ne me gene pas et j’ai tellement d’autre soucis a gérer que cela ne me préoccupe plus….
Quelle est ma situation aujourd’hui ?
Point de vue des démarches : Le deuxième et dernier embryon congelé issue de mon premier FIV n’a pas survécu la décongélation début février. Comme j’ai des soucis professionnels, au début je ne voulais pas continuer immédiatement mes démarches, j’ai plutôt préféré de m’inscrire dans des sites de rencontres pour trouver un homme avec qui je peux réaliser mon projet (non pas seulement un géniteur, mais un vrai partenaire !). Cela a pas abouti à une relation, mais malgré les affinités que j’ai créé avec cette personne - à cause de son histoire personelle – il ne souhaitais pas de se lancer ni toute de suite ni a terme dans un projet de nouveau paternité (il a déjà un enfant). (Bien évidément, je lui ai raconté mon histoire de PMA, donc il a bien compris mon besoin sans lui poser directement la questionne) …
Professionnellement aussi, je vis une période difficile. Cela fait quelques années que je suis dans un poste transitoire dans un grande groupe. J’essaie changer depuis plus d’un an. Bien évidemment mener ce changement et la démarche de PMA en parallèle n’est pas évidente… Dernièrement, suite à des nombreuses absences à cause de la démarche de PMA à l’étranger, la relation avec mon employeur s’est dégradée et actuellement je suis au seuil de la rupture….
Vue tous ces éléments, j’ai décidé de continuer ma démarche de PMA aussi rapidement que possible et pendant que j’ai encore le statut "salarié".
Cela fait plusieurs mois, que j’ai collecté tous les informations auprés trois cliniques espagnols concernant le PMA. Je dois commencer mon traitement demain et j’hésite toujours entre deux établissements. Le premier est une grande clinique qui fait partie du groupe ou j’ai fait ma première tentative… Ils sont très commerciaux, il poussent les patientes de prendre un « package » « FIV Plus » avec un diagnostique plé-implantatoire compris…. J’ai déjà fait cette analyse et franchement , la méthode n’a pas fonctionné dans mon cas….D’ailleurs, j’ai visité le clinique situés à Valence la semaine dernière…. La médecin et l’infirmiere sont très pro… Les procédures sont bien ficelées…Néanmoins, ils ne sont pas réactives, car il n’était pas capable de me donner la réponse pour ma questionne pendant 2 jours. Par contre, comme je me suis plainte concernant mon ancien traitement à Madrid, j’ai eu le droit à une réduction de 5% supplémentaire… De plus, la gynécologue qui me suivra dans ce clinique est bien connu et recommandé par le professeur, qui est l’un des grands experts dans le PMA en France….
L’autre clinique est un clinique familial situé à Madrid. La gynécologue lors du premier rendez-vous m’a fait une très bonne impression. Elle avait l’air d’être plus souple sur le traitement, que celui de la grande clinique. Elle m’a indiqué que le DPI sera uniquement fait si j’ai suffisamment d'embryons et les embryons sont bien forts et en bonne santé…. Par contre, comme il faudrait transféré mes ovocytes congelés vers eux, refaire une partie du test de compatiblité avec le donneur et il facture également la décongélation des ovules vitrifiés.La facture risque d’être salé. Il faut également savoir que ma situation financière n’est pas excellante, donc c’est un critère de choix important pour moi….Je vais devoir débourser environs 2.000 euros de plus avec cette petite clinique, par rapport à la grande clinique à Valence.
Que choisir donc ? Je commence mon traitement demain et heureusement, j’ai des médicaments pour les premiers jours pour les deux types de traitements selon les deux cliniques....