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Image: Le Figaro

Image: Le Figaro

Vue des événements des derniers jours (la convocation pour un entretien préalable de licenciement), j’ai envisagé en vitesse plusieurs stratégies pour la suite. Bien sûre, dans l’espoir que mon traitement puisse bien continuer selon l’échographie du demain matin.

La première option consiste de faire mon traitement jusqu’au bout, c’est-à-dire jusqu’au transfert des embryons de trois jours après la ponction, sans biopsie pour DPI (diagnostic préimplantatoire). L’avantage, que je pourrais vivre une maternité rapidement et puis je pourrais profiter de mon statut salarié (car mon employeur ne pourrait pas licencier une femme enceinte). Ensuite, je pourrais retourner vivre en Hongrie près de ma famille. Désavantage de cette option, que je ne pourrais pas faire le DPI. Cela signifie que je puisse faire une fausse couche (si l’embryon présente un problème de chromosome), qui ferait envoler tous mes projets…Ensuite, je vivrais très difficilement ma grossesse au travail, avec beaucoup d’arrêt de maladie, vus ma situation actuelle au bureau…Et puis, à la sortie de mon congé de maternité, je resterai avec mon bébé, mais sans boulot stable. Je souhaiterais déménager en Hongrie pour avoir la proximité de ma famille. Même si le coût de la vie à Budapest est bien moins cher qu’en France, les perspectives de vie en Hongrie sont quand moins intéressantes qu’en France et au bout de 16 ans en France, je me suis bien déshabitué de ce pays… Mais mon future enfant vaut le coût pour faire des sacrifices….

La deuxième option reste la congélation des embryons en attendant que je stabilise ma situation professionnelle. Ensuite, effectuer le transfert, une fois quand j’ai une « bonne situation ». L’avantage de cette situation est de pouvoir tomber enceinte quand c’est le meilleur moment pour moi. Néanmoins, il existe plusieurs désavantages … Cela décalerait mon projet de bébé et je suis déjà assez âgée pour être maman… Ensuite la durée d’une recherche d’emploi est imprévisible à l’avance, il peut durer aussi bien 6 mois que deux ans. Le date de mon futur transfert restera donc très aléatoire. Et cela n’est pas tout ! Qu’est-ce qui se passe si pendant la « période d’attente », je rencontre un chéri ? Il est un peu étrange d’annoncer à mon futur amoureux, que je voudrais avoir un bébé mais il/ elle est déjà conçue et sans sa collaboration avec un donneur...

Le choix est difficile.  

La société française actuelle n’est pas encore organisée pour offrir à des femmes célibataires une maternité équilibrée…Mais c’est un choix de la société française actuelle.

Moi personnellement, je me sens tout à fait capable de s’organiser pour élever un enfant et puis lui donner beaucoup d’amour dans les bonnes conditions.

Mon traitement

La clinique ne m’a pas répondu immédiatement concernant mon dilemme pour le dosage de mon traitement. Ils m’ont envoyé le devis et précisé que je dois payer rapidement le tout. Ensuite au téléphone ils m’ont annoncé qu’il faudra payer rapidement le coût du sperme, car le gamète vient d’une autre clinique et le transport peut prendre plusieurs jours. Il faudra donc le réserver maintenant pour être sûre que cela arrive avant la ponction…

Vers 16.00, enfin, j’ai reçu le retour du docteur. Elle était d’accord avec les doses augmentées recommandé par le Professeur.

Demain matin, rendez-vous à 8.45 chez mon radiologue. Ensuite le professeur me donnerait son verdict : est-ce que ma stimulation actuelle vaut la peine ? Une nuit de suspense encore…

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