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Je vais continuer comme blogger indépendant…
  1. La PMA dans notre société

On pourrait dire la cause de la PMA avance… Lentement, mais sûrement. Après plusieurs avis favorable de la CCNE, le rapport de la mission d’information sur la révision de la loi relative à la bioéthique s’est prononcé en faveur de la PMA pour toutes les femmes.

Dans ce dernier, parmi les 60 propositions formulés, treize propositions concerne la procréation et la société incluant les suivantes :

Autoriser la PMA pour les couples de femmes et des femmes seules

  • La prise en charge de la PMA des femmes seules et les couples lesbiennes par la sécurité sociale
  • L’autorisation de l’autoconservation des ovocytes pour toutes les femmes
  • Permettre l’accès aux origines aux enfants conçu avec un don de gamète à partir de 18 ans
  • Créer une organisme pour accompagner les personnes issues de don
  • Mettre en place un plan global de lutte contre l’infertilité avec des consultations préventives pour toutes
  • Autoriser la technique de double don
  • Inciter les campagnes de don de gamètes
  • Instaurer un façon unique pour tous les couples de la filiation des enfants nés avec un don de gamète
  • Permettre la reconnaissance des parents d’intentions des enfants nées de GPA à l’étranger.

En plus dans le chapitre sur la « médecin génomique et tests génétiques » demande l’autorisation du diagnostique préimplantatoire à la recherche des aneuploïdes.

 Cela signifierait des importantes avancées dans la PMA en France. En tous cas, sur le plan juridique. Quasi tous les propositions du groupe Icimamasolos ont été incluses dans ce rapport, que je salue vivement.

Peut-être, il restera à modifier l’âge limite légale de 43 ans pour les femmes pour bénéficier d’une PMA à savoir que cette limite d’âge est l’une des plus restrictive en Europe. Jusqu’à l’âge de 45 ans des risques de la grossesse sont relativement limitée.

Je vais continuer comme blogger indépendant…

2. Le Groupe Icimamasolos

Dans les derniers mois, au sein du Groupe Icimamasolos, nous avons tenté la démocratie participative. Je croyais fortement et avec toutes mes convictions que c’était la manière de construire un groupe pour exprimer les opinions et mener une activité d’influence politique. C’était une expérience intéressante et riche, qui m’a amené à comprendre le fonctionnement d’un groupe es très complexe (même de taille modeste) et surtout avec des personnes qui ne se connaissent que à peine et qui ont comme moyens de communication principale les outils digitaux et les médias sociaux. Une opinion exprimée par une majorité ne corresponde pas forcément à une vérité absolu et surtout cette forme de gouvernance et bien plus lente et complexe qu’une association ou un groupe gouverné avec des outils traditionnels (c’est-à-dire par un bureau). Et puis les lois des communications digitales ne sont pas forcément très juste et très adapté à une activité associative : pour les personnes qui sont inscrites dans le groupe uniquement les communications au sein du groupe sont visibles, alors que dans la réalité la majorité du travail est faite en dehors de connexion. Dans une association (ou mouvement), il y a beaucoup de tâches administrative et autres. Je suis arrivée à un point où je ne peux assumer le fonctionnement d’un groupe quasi seule (ou avec très peu de personnes), alors que dans des discussions digitaux, je me faisais sans cesse critiquer et insulter par certains personnes qui ne participait même pas dans les travaux concrets et que nous avons très rarement vus dans des réunions réelles. Merci d’ailleurs pour celles qui ont quand-même et malgré tout aider avec leur travail l’ensemble. Car il y en avait quelques-unes…

De mon côté j’aspire à autre chose. J’ai envie d’avoir une activité professionnel rémunérée autre que bosser gratuitement pour ce groupe. J’ai envie de rencontrer un homme, alors que pendant que j’étais à la tête de ce groupe, je n’avais jamais le temps de penser à autre chose. J’ai envie de passer mon temps avec des amis aussi qui m’apprécie et qui me valorise et non pas avec des gens virtuels avec qui je communique via Facebook et WhatsApp et qui sont seulement rarement présentes. Et puis, un jour peut-être j’aurais envie aussi de devenir mère, comme plusieurs entre elles le sont déjà… mais ça, c’est déjà une autre histoire.

Bref, je pense que aujourd'hui la cause de la PMA est bien avancée et il n’y pas forcément urgence de créer un groupe autours de la bioéthique ou la « PMA POUR TOUTES ». Je suis convaincue que notre cause sera gagnée prochainement, mais encore faut-il que le texte arrive à l’assemblée nationale et qu’il soit voté par les deux assemblées.

Par contre, il est nécessaire de pousser plus loin, le sujet de la famille et les droits des familles mono parentales. Il s’agit d’un sujet phare qui appel à une réflexion plus approfondie. Bien évidemment, je vais continuer mon activité comme blogueuse indépendante au sujet des droits des femmes, de la maternité et de la parentalité dans le sens plus large. Ce sont des sujets qui valent une messe et je vais continuer sur tous ces sujets. Et je partirais comme points départ de l’accès de la PMA POUR TOUTES les femmes. Pour moi c’est une telle évidence, que cela aurait déjà dû être validé il y a plusieurs années. Et oui, il n’est pas impossible que je lance dans l’avenir un think-tank autours des sujets qui concerne la vie privée et la famille dans une ère moderne.

3. Une époque où la vie privée devient un produit de luxe ou quasiment…

Comment faire dans un monde qui ne connaît que la performance ? Dans un monde, où on doit être flexible sans modération ? Dans une univers, où le travail nous demande d’avaler notre personnalité, se comporter comme un robot sans sentiment et sans vie privée : être un quasi parfait exécutant dans la journée pour devenir soi-même seulement quelques heures à la maison… Comment faire dans un monde pareil, obsédé par des résultats tangible, si notre vie privée n’est pas si parfaite que cela ?

Nous sommes assez nombreuses de souffrir dans des situations pareils, et après 40 ans, il faut être « heureux » d’avoir un travail correct et ne pas demander trop de la vie…

En plus, en région parisien, on habite souvent en banlieue. (Pour acheter un appartement correct en banlieue parisien, il faut s’endetter en moyen pour 20 ans pour un célibataire…) Habiter en banlieue et être célibataire cela signifie de devoir investir massivement le temps en tout : le temps pour faire des courses, le temps pour aller voir des amis, le temps pour rencontrer quelqu’un : en Ile-de-France tout est compliquée quand on habite en banlieue…Comment construire une vie privée dans cette condition ?  

On vit dans un monde, qui est sans pitié, pour les personnes qui ne sont pas parfaite au moins sur une dimension (vie privée ou vie professionnelle). Un cadre dirigeant même s’il divorce, il aura toujours les moyens d’organiser la garde de son enfant ou bien il pourrait déménager pour habiter proche de sa famille. Quand n’est pas dans cette situation lors d’une divorce, on peut même perdre la garde de l’enfant…Quand on est cadre ou employée (et non pas dirigeant) il vaut mieux avoir une famille en cas de divorce à côté de soi pour pouvoir assumer… On n’est plus le maître de son emploi de temps et tout simplement s’occuper de son enfant peut devenir difficile.  

L’inverse est vrai aussi, quand on a des difficultés professionnels ou bien nous sommes dans une situation de transition professionnel, il faut être au moins être en couple pour ne pas devenir isolée complétement du monde… Ou bien au moins il faut avoir la famille qui n’habite pas très loin…

On approche petit à petit à un monde, où avoir un enfant ou passer le temps avec ces enfants deviendra un produit de luxe, privilège des plus riches.

***

Dans une société qui est de plus en plus divisé dans laquelle on s’entend de moins en moins entre les différente couches sociales, il serait grand temps d’ouvrir le vrai débat sur le droit à une vie privée. Bien évidemment je ne prétends pas de connaître toutes les solutions, mais il me semble que ceux qui pêche en France, c’est de mettre l’humain au cœur du débat.

Je ne sais pas, si j’ai bien réussi à résumer tous ceux que j’avais déjà envie d’écrire depuis des semaines (et que je n’ai pas forcément réussi d’écrire avant en manque de temps). Je voudrais donc continuer comme bloggeuse indépendant et experte du PMA et des familles atypiques. Je vais continuer d’organiser de temps en temps des café pour les femmes « Mamasolo » pour les soutenir et les accompagner. Car il existe une vrai demande à cette accompagnement de cette population. Ceux qui concerne les questions pratique, je vais fusionner sur Facebook, la page du groupe Icimamasolos, avec celle de mon blog personnel pour avoir seulement une page Icimamasolos. Je ne vais pas écrire aussi souvent des articles, car j’ai choisi, malgré une proposition de contrat d’édition, de retravailler encore mon roman en ce début d’année.

Je trouve que nous nous trouvons dans une société en plein de mutation, où le droit des familles atypique ou le droit à une vie privée devient de plus en plus difficile. Prenons la PMA comme exemple. Pouvons-nous faire une PMA en cas d’insuffisance ovarienne à l’étranger si on est une femme seule et on n’a pas d’argent ? La réponse est, bien évidemment, non. Il ne faut pas aller très loin pour se rendre compte que nous ne sommes pas très loin d’une société où le droit d’avoir une famille ou des enfants deviendra une privilège des riches. Je ne peux qu’espérer que mes lecteurs seront bien patients et me suivront bien dans ces nouvelles aventures.

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